
« Les fleurs sont belles justement parce qu’elles sont éphémères «
L’art de fabriquer des fleurs artificielles apparut en chine malgré l’austérité des confucéens sous les dynasties. (yuan, ming, Qing soit six siècles durant (1279-1911). Les parures de tête, peignes et épingles de fleurs dans les cheveux 24 pour l’impératrices étaient de mode.
Dame Yang Guifei 745 de notre aire lança la mode de la Pivoine
L’apparition des fleurs et plantes artificielles en Europe date du Moyen-Âge. Elles sont introduites en France par les italiens, experts dans l’élevage du ver à soie. A cette époque, les matériaux utilisés pour la confection des fleurs sont le lin, la soie et le velours. Travaillées par des artisans appelés bouquetier-décorateurs, les fleurs artificielles remportent rapidement l’agrément d’un public conquis.
Si certains outils ont pu évoluer (en devenant électriques). Les gestes effectués et la plupart des outils utilisés sont inchangés depuis le XIIIe siècle.
À partir de différents matériaux et tissus, la parurière florale crée des fleurs. Pour agrémenter une tenue, une coiffure, pour la haute-couture, pour les costumes de théâtre, les modistes, pour une cérémonie.
Sous le règne de Louis XVI, Paris devient la capitale mondiale de la fleur artificielle.
Cependant, la révolution française marque un coût d’arrêt au développement de cette industrie… En France, la profession réapparaît progressivement sous la restauration et connait son apogée durant la seconde moitié du XIXème siècle. Dès 1775, un fleuriste artificiel dénommé Beaulard est resté célèbre pour avoir présenté à Marie-Antoinette
Au début du XXème siècle, une grande partie de la production est élaborée à Paris. En 1908, on estime que près de 30 000 personnes travaillent pour cette industrie dans la capitale. Durant cette période, la renommée des artisans est importante.
Pour qu’à ce jour il ne reste qu’une ou deux maisons de création.
À partir de pièces en soie naturelle ou en cuir pleine fleurs. La modiste florale va créer les éléments de la fleure ou de la garniture (pétales, feuilles, boutons). Et les agrémenter avec des perles, des plumes, de la dentelle, du cuir, du taffetas et finir celle-ci. Avec l’application de feuille d’or… selon l’envie du moment.
Elle prépare la soie ou le cuir, dessine les formes de pétales et feuilles sur la matière première. Les découpes, les façonnes (leur faire prendre la forme voulue). Les teints à l’aide d’encre diluée dans l’eau ou de l’alcool comme de l’aquarelle. Puis crée les nervures à l’aide d’une pince fine et chauffée (le veinage), les assemble (le panachage). Les fleurs et les feuilles sont ensuite fixées et montées sur de fines tiges de métal. Enrobées de coton ou de fil de soie pour créer roses, pivoines, lys, œillets, hortensias… Cet art demande beaucoup de patience et de minutie et la maîtrise de matériaux spécifiques à la chapellerie. (apprêts de montage et de finition)
Faites de manière artisanale, ces fleurs sont uniques. Elles habillent à merveille un chapeau, un bibi, une coiffure, une tenue.
Fleuristes, plumassières, dentelière, brodeuse, modistes et stylistes en une même personne, une même Artiste.

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